1- Le diplôme ne fait pas tout
Votre diplôme, qui représente la validation des connaissances acquises durant vos études, ne sera pas forcément votre arme principale pour trouver du travail au Congo et dans le reste de l’Afrique.
Sur des marchés de l’emploi, où encore plus qu’ailleurs, la notion de réseau est importante, votre diplôme vous permettra avant tout de faire état de votre capacité à vous adapter.
Pour le reste, la pratique s’avérant en Afrique, être souvent très différente de la théorie apprise au cours des études, voire même de la pratique acquise hors d’Afrique (en Europe par exemple), il faut pouvoir être capable de se remettre en question et de s’adapter.
De même que les étudiants réussissant le mieux sont souvent ceux ayant la meilleure méthode de travail et qui restituent efficacement les connaissances reçues de leurs enseignants – contournant leurs propres faiblesses – les personnes réussissant le mieux leur retour en Afrique, sont souvent celles sachant utiliser leurs expériences passées pour s’adapter à leur nouvel environnement.
C’est cet esprit d’adaptabilité qui fera, entre autres facteurs, le succès d’un retour en Afrique.
2- Sachez vous adapter
Les marchés de l’emploi en Afrique centrale sont encore, il faut le reconnaître, moins stables qu’ailleurs. Pour réussir son retour dans la durée, il faut donc pouvoir faire preuve d’adaptabilité.
L’économie de nombreux pays de la région étant tournée vers l’exploitation des énergies fossiles, l’impact de certaines crises – comme celle du pétrole que nous connaissons actuellement – peut avoir des conséquences très dommageable sur l’emploi. Dans ce cas de figure, il faut pouvoir rapidement changer son fusil d’épaule et se tourner vers d’autres secteurs. Ainsi, si un secteur entier comme le pétrole est touché, n’hésitez pas à vous tourner vers les mines, l’énergie verte, ou les grands travaux par exemple.
Si votre compétence métier est peu développée, considérez des métiers transverses. Ainsi, un diplômé en communication, pourrait envisager une carrière dans les sales/vente entre professionnels, de même qu’un diplômé en carrière juridique pourrait envisager de se diriger vers les carrières sociales ou dans l’administration.
L’idée est donc ici de pouvoir s’adapter à la situation du marché, d’anticiper les changements, afin de subir le moins possible les obstacles éventuels.
3- Pensez « réseau »
La notion de réseau est primordiale en Afrique. Elle doit se travailler au quotidien, comme un sport.
Sortez des sentiers battus et de votre zone de confort. Partez de votre entourage immédiat et commencez à rencontrer des personnes dans votre secteur d’activité et ailleurs. Intéressez-vous à leurs parcours et présentez vous sous votre meilleur jour.
Courez les forums d’affaires, les exhibitions et autres événements de société. Les opportunités professionnelles et les partenariats d’affaires démarrent souvent comme ça.
4- Ne mettez pas toutes vos cartes dans le même panier
Loin d’être un mythe, le rythme de vie en Afrique laisse plus de temps au développement d’activités secondaires qu’en Europe (ce qui ne veux pas dire que l’on y travaille moins !).
Que l’on soit salarié ou entrepreneur, il est important de pouvoir réfléchir à des sources alternatives de revenu.
Penser à une deuxième activité détient plusieurs avantages : développer son réseau, occuper son temps efficacement, se protéger en cas de coup dur dans son activité principale et élargir ses sources de revenu.
Observez votre environnement, notez ce qui s’y trouve et surtout ce qu’il y manque ! Les entrepreneurs à succès sont ceux qui répondent efficacement aux besoins de leur environnement, alors foncez. Il y a tant de choses à faire en Afrique !
5- Ne vous découragez pas !
Et enfin (et surtout) ne vous découragez pas. En Afrique, les progressions et les parcours sont souvent moins « linéaires » qu’en Europe et ailleurs. Il est parfois moins facile de rebondir rapidement, lorsqu’une mission s’arrête par exemple, où que l’on perd un marché.
En revanche, les possibilités de faire croître son affaire, lorsque l’on se trouve sur le bon créneau, en tant que patron, ou d’évoluer rapidement lorsque l’on fait ses preuves sur son poste par exemple, y sont beaucoup plus grandes.
Gardez donc les conseils précédents à l’esprit pour avoir un temps d’avance sur votre environnement et foncez ! Bon courage !
Source photo: business jeune magazine