ICB2015 : les investisseurs étrangers signent au Congo

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C’est au palais des congrès de Brazzaville que s’est déroulé le forum économique «Investir au Congo », ICB2015*, entre le 19 et 21 novembre. Pour les investisseurs du monde entier, ce forum a été l’occasion de découvrir les opportunités d’affaires qu’offre le Congo.

C’est le ministre du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé Isidore Mvouba qui a ouvert les festivités avec une accueillante allocution aux ministres, industriels, financiers et décideurs internationaux venus pour l’occasion. « Le forum qui s’ouvre aujourd’hui a pour but d’ouvrir les portes, les portes grandes ouvertes du Congo à toutes celles et ceux qui désirent faire des affaires dans notre pays. Ils n’auront pas à le regretter». Le président de la République Denis Sassous-Nguesso, venu en personne, a ajouté que «le Congo est un pays riche, quasiment un pays en friche. Le pays offre des opportunités d’investissements considérables ».

Si la République du Congo « ouvre ses portes », c’est parce que le gouvernement estime qu’il est aujourd’hui nécessaire de diversifier l’économie congolaise. Le secteur pétrolier, qui contribuait à hauteur de 90% des exportations du pays, 75% des recettes publiques et près de 60% du PIB, s’est vu touché de plein fouet par l’effondrement du coût du baril de pétrole en 2015. Résultat : des coupures drastiques dans le budget de l’Etat et un véritable déclic pour diversifier l’économie congolaise.

En tout, c’est près de 800 investisseurs venus de 50 pays du Monde qui ont fait le déplacement à Brazzaville pour le ICB2015. Ils travaillent dans le bois, le tabac, le textile, les énergies ou encore l’agroalimentaire. La délégation marocaine composée de près de 150 personnes était la plus nombreuse.

L’annonce récente de l’ouverture au capital de 46 entreprises publiques leur a donné un signal positif.«Le Congo est une terre de sécurité. C’est également une terre riche. Notre objectif, aujourd’hui, c’est d’avoir beaucoup de signatures et espérer que le monde entier voit le Congo comme une terre d’investissements et une terre sécurisée, pacifique dans laquelle on peut injecter des revenus et les faire fructifier » a rappelé Ulrich César Kouka, directeur général de Congo Capital Entreprises SA, entreprise mandatée par l’Etat congolais pour piloter ce plan de privatisation. A la clé, trois milliards d’euros de business.

À l’issus de ce premier forum d’investissement plusieurs contrats  et accord ont été signés. Le ministre du Développement Industriel et de la Promotion du Secteur Privé Isidore Mvouba  s’est dit satisfait du déroulement de cet événement qui a été “ un véritable moment de donner et du recevoir”.

BrazzaMag

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